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Tout savoir sur la fiscalité immobilière au Maroc

Investir dans la pierre au Maroc constitue un placement de choix. Ce pays se trouve seulement à quelques kilomètres du continent européen. La qualité de vie y est appréciable. Puis, le climat fiscal notamment pour l'immobilier reste propice pour les capitaux étrangers. Ce serait encore plus profitable avec l'appui d'une agence immobilière locale.


Investissement immobilier : pourquoi le Maroc ?

L'immobilier marocain présente d'innombrables opportunités à saisir, en particulier pour les retraités français. Le pays propose diverses offres immobilières qui conviendront à tous les goûts et tous les budgets. Cela peut être la villa au bord de la Méditerranée, ou l'appartement haut standing dans des complexes résidentiels. Ceux qui rêvent juste d'un pied-à-terre dans les plus grandes villes du pays auront même des studios ou des maisons de charme qui correspondront à leur souhait. Pour arriver à faire le bon choix, il vaut mieux compter sur un interlocuteur local. Ce sera surtout utile pour mieux tirer profit de l'environnement fiscal marocain.

Les avantages fiscaux en matière immobilière

Pour la bonne réussite des transactions immobilières, les investisseurs étrangers se doivent de suivre quelques conditions recommandées par les experts immobiliers. Une ouverture de compte en Dirham serait profitable pour disposer directement de fonds et faciliter les transactions (ex : régler les frais du notaire).

En matière fiscale, l'acquisition d'un bien immobilier présente ses atouts propres. Bien que le propriétaire doive acquitter des droits et taxes, il peut bénéficier de certaines exonérations. On peut citer l'exonération totale de la taxe urbaine ainsi que de la taxe d'édilité lorsque le logement est inoccupé.

Pour un bien neuf ou récemment renouvelé (ajout d'une nouvelle construction), le propriétaire est affranchi de la taxe urbaine pendant 5 ans à compter de la date d'achèvement des travaux. Il est également exonéré de l'IGR pendant 3 ans après la date d'achèvement des travaux, si le logement est affecté à la location.

Si le propriétaire a acquis un bien pour en faire sa résidence principale, il bénéficie d'un abattement de 75 % sur les taxes d'édilité et urbaine.

Normalement, les profits réalisés suite à la cession d'un bien immobilier sont grevés de l'Impôt Général sur le Revenu. Au Maroc, la loi stipule qu'une exonération s'applique dans le cas où la cession porte sur une habitation principale occupée au moins 8 ans.


L'essentiel à savoir sur l'investissement locatif au Maroc

La fiscalité immobilière est définie comme l'ensemble de toutes les règles fiscales qui régissent toutes les opérations immobilières entamées par une personne physique. Il tient lieu de noter que ces règles fiscales s'appliquent à tous les contribuables qu'ils soient un étranger ou un résident permanent ou passager marocain.


Quid des investisseurs étrangers

Dans le domaine fiscal, la législation marocaine offre une pléthore d'avantages fiscaux autres investisseurs étrangers et qui ne résident pas en permanence au Maroc. C'est d'ailleurs l'une des raisons qui justifient l'engouement de ces investisseurs en ce qui concerne les investissements locatifs. En vous faisant aider par un professionnel, vous pouvez optimiser votre fiscalité et éviter les risques d'un redressement fiscal.


Investissement locatif : comment éviter un redressement fiscal ?

Le principe est le même partout dans le monde. Un taux de TVA factice et la conduite de travaux non éligibles aux déficits fonciers peuvent occasionner le redressement fiscal d'un propriétaire bailleur ou d'un investisseur locatif. Lorsque vous recevez un courrier du fisc qui vous demande des détails sur votre déclaration de revenus, c'est le signe annonciateur d'un contrôle fiscal prochain.

Subir un redressement fiscal peut être très éreintant. Lorsque le motif du redressement fiscal est relatif à l'application d'un taux de TVA erroné aussi, faites-vous assister par un professionnel. Ce dernier que les travaux prévus cadrent bien avec les règles prononcées par l'administration fiscale.

Si le motif de votre redressement est inhérent à des travaux qui modifient la destination originelle d'un immeuble, il sera nécessaire de faire réaliser un constat d'huissier dans le cas où les locaux sont occupés à titre professionnel. Cela vous permettra alors de prouver que la conception dudit immeuble correspond réellement à sa destination.

Dans le cas où le motif du redressement fiscal est relatif aux travaux non éligibles aux déficits fonciers, vous n'aurez d'autres choix que de faire appel à un avocat qui se spécialise dans la fiscalité immobilière. Comme vous serez tenus de fournir des preuves, n'oubliez pas de conserver toutes les traces des transactions et d'échanges que vous avez entretenus avec les prestataires auxquels vous avez fait appel.